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art copte

14 avril 2008

plan

Dans la mesure où l'art copte s'inscrit dans une longue période, qu'il prend sa source à la fin de la domination romaine et s'achève au moment de la conquête islamique, il nous a parut intéressant de suivre un plan à la fois chronologique et thématique, qui répondrait bien à la thématique définie auparavant :

Première partie : Influences de l'Antiquité (égyptienne, grecque et romaine)
Deuxième partie : La Chrétienté (art byzantin par exemple)
Troisème partie : Influences de l'art islamique

En conclusion, nous montrerons comment l'art copte, par sa position géographique, est à la croisée de multiples influences. Et par là même, comment l'art copte acquiert un caractère propre.

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11 mars 2008

Problématique

Nous avons évoquer en TD une éventuelle piste concernant la problématique et remetant en cause l'identité de l'art copte. L'art copte ne serait-il qu'un reflet des civilisations avec lesquelles l'Egypte aurait été en contact ?

Maude

10 mars 2008

site sur l' Egypte copte

voici un lien a voir

http://www.egypt.edu/egypte/copte.htm

claire

10 mars 2008

Contexte chronologique

Voici une chronologie sommaire égyptienne, afin de replacer la période copte dans son contexte :

Paléolithique : env -500 000  -10 000
Mésolithique : env -10 000  -5000
Prédynastique : env -5500  -3000
Epoque thinite ou archaique : env -3000  -2670
Ancien Empire: env -2670  -2195
Première époque intermédiaire : -2195  -2065
Moyen Empire : -2065  -1781
Deuxième période intermédiaire : -1781  -1550
Nouvel Empire : -1550  -1069
Troisième période intermédiaire : - 1069  -664
Basse époque : -664  -332
Période macédonnienne : -332  -304
Période ptolémaique : -304  -30
Période romaine : -30  395
Epoque copte : à partir du IIIe siècle après JC
641 : invasion arabe
On trouve encore des manifestations de l'art copte après l'invasion, et ce jusqu'au XIIe siècle.

En raison de témoignages historiques assez différents, les dates sont assez peu précises, il ne faudra pas s'en formaliser. Il est aussi intéressant de remarquer que l'art copte n'apparait et ne s'achève pas à des époques précises, en raison de la lente implantation du christianisme après la mort de Jésus, et de l'activité soutenue de certains monastères chrétiens même après l'invasion arabe.

source : www.egypt.edu/egypte/histoire/chrono/


 

Lucie

10 mars 2008

Liens

http://research.calacademy.org/research/anthropology/coptic/Style.htm

Nous montres les différentes influences stylistiques dans les tissus coptes avec quelques illustrations

Maude

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10 mars 2008

Tissus coptes

Quelques informations sur les tissus coptes:

L'utilisation des tissus

Textiles   had various uses in Coptic Egypt. The household uses of textiles included bed   sheets and covers, towels, napkins, tablecloths, and carrying sacks. Textiles   were used both in households and in public and church buildings as decorative   curtains and hangings.
The   most common use of textiles was as apparel. The standard form of clothing in   Coptic Egypt during Roman times was the tunic, a rectangular shirt-like piece   of cloth that fit over the head, and was sometimes fastened at the waist by   a belt. Textiles were also used for belts, cloaks, and shawls as well as for   burial garments. When mummification was outlawed in the fourth century, the   Copts stopped wrapping the bodies with linen strips and began using regular   clothing in which to bury the dead. Other textiles such as shawls, bed covers,   and curtains were probably used as external wrappings of the dead.

Un indicateur social

For   both the pharaonic Egyptians and the Greeks, clothing was indicative of social   and economic status. Clothing continued to distinguish between social strata   for the Romans. The Roman citizens wore togas and non-citizens wore tunics.   For the Copts, tunics were made of plain wool or linen and were decorated with   either a single vertical band (clavus) that ran down the center of the garment,   or two decorated vertical bands (clavi) that extended over each shoulder down   to the knee area or the bottom of the garment, on the front and back. The clavi   were decorated and were generally purple. Tunic decorations derived from the   army's use of decorations to designate rank during the Roman era.

During   the Byzantine period, the tunic evolved into a variation called the dalmatic*.   The dalmatic was wider and longer and was decorated with round ornaments (roundels)   on the sleeves or at the knees, sleeve bands, and neck bands, as well as the   clavi. The Byzantines made new regulations to restrict the use of the more luxurious   items of silk, purple dye, and gold thread to the imperial classes. The lower   classes made imitations on the use of imperial styles, like dyeing red over   blue to make an imitation purple. The Copts sometimes removed the colored ornaments   from the old and worn-out clothes to reuse them on new clothes.

*La dalmatique,   qui signifie blouse en laine de Dalmatie, est un vêtement de choeur, un vêtement liturgique. 

Source : http://research.calacademy.org/research/anthropology/coptic/Coptweav.htm

Maude

10 mars 2008

Plan

Pour le moment, nous prévoyons d'adopter ce type de plan:
Introduction: Définition de l'art copte et localisation,
Première partie: l'évolution de l'art copte
Seconde partie: Les différentes formes d'art
Conclusion

Ce plan peut subir quelques modifications

Maude

9 mars 2008

Quelques définitions

Certains mots du glossaire demandent à être précisés, voici donc quelques définitions :

MONASTERE DE BAOUIT

Le mondastère de Baouit est un monastère copte égyptien fondé en 385/390 par l'apa Apollô (le père Apollon). Il connaît une période de prospérité au VI et VIIe siècles, puis il est abandonné vers le XIe siècle suite à l'invasion arabe. La belle salle Bouit du musée de Louvre accueille les collections d'art copte du monastère, redécouvert par l'archéologue français Jean Clédat en 1901.

ALEXANDRE LE GRAND

Alexandre le Grand naît le 21 Juillet 356 av JC à Pella (Macédoine) et meurt le 13 Juin 323 av JC à Babylonne. Il fut roi de Macédoine dès l'âge de vingt ans, et reste l'un des personnages les plus célèbres de l'Antiquité. Son rêve de conquête universelle fut partiellement réalisé, lorsqu'il réussit à réunir politiquement l'Orient et l'Occident, mais s'évanouit brutalement en 323 av JC : Il meurt foudroyé par une mystérieuse fièvre, alors agé de 33 ans. 

ART CHRETIEN PRIMITIF

L'art chrétien primitif ou art paléochrétien désigne les productions artistiques des premiers chrétiens, entre l'an 200 et l'an 500 après JC. Avant cette période, il est difficile d'identifier les oeuvres d'art comme essentiellement "chrétiennes". Le VIe siècle ouvre la voie à l'art byzantin et à l'art roman. Les débuts de l'art copte en Egypte peuvent être rangés sous le nom de primitif chrétien.

LITURGIE

La liturgie est le culte public et officiel institué par une église. Dans la religion chrétienne, la liturgie représente l'ensemble des rites et cérémonies qui se déroulent durant la messe : elle permet au fidèle d'accomplir le culte.

PAPYROLOGIE

La papyrologie est l'étude des documents grecs, latins, coptes, démotiques ou arabes provenant de divers sites egyptiens. Elle les déchiffre et nous renseigne sur la societé egyptienne de cette époque tardive (à partir du IIIe siècle ap JC).

WADI EL NATROUN

Région égyptienne où se trouvent de nombreux monastères coptes.

Bien sûr ces définitions succintes pourront être enrichies !

Lucie

6 mars 2008

Antinoé

J’ai pu remarquer  que de nombreux objets et œuvres de l’art copte proviennent de la ville Antinoé .

Il me semble intéressant de connaitre l’histoire de la ville.

Antinoupolis ou Antinoé  est une cité antique égyptienne sur la rive orientale du Nil. Elle fut créée par l'empereur voyageur Hadrien (117-138).Cette cité romaine abritait la mémoire du jeune favori de l'empereur, Antinoüs, mort suite à une noyade dans le Nil dans des circonstances qui restent mystérieuses. Divinisé par Hadrien, Antinous est représenté par un grand nombre d'œuvres d'art qui en font l'un des visages les plus célèbres de l'Antiquité. Il fut divinisé grâce à une assimilation osirienne.

Le culte était pratiqué dans son temple, l'Antinoéion. Des jeux annuels comprenant des courses de char étaient tenus. Le culte de la déesse Héqet et du dieu Khnoum y était très vivant. Au début de l'ère chrétienne, la ville était un évêché.

Problématique : retrouve-t-on le visage d’Antinoüs dans l’art copte ? Le portrait dans l’art copte s’inspire-t-il de la représentation idéalisé du portrait masculin qu’on peut voir dans l’art antique grec ou romain ?

antinous

Portrait d'Antinoüs couronné provenant du sanctuaire de la Grande Mère à Ostie, palais Massimo alle Terme

VASE

Vase, Art copte voir référence dans l’album « art copte » du blog

6 mars 2008

Quand se produit la naissance de l’histoire copte ? :

L'Égypte passe sous la domination romaine en -30.

L'héritage des Ptolémées n'est cependant pas totalement effacé : le grec reste une langue courante dans l'administration. Il n'y a pas de colonisation massive de l'Égypte par les Romains. Ces derniers respectent et même adoptent le panthéon et le culte égyptiens, même si le culte de l'empereur et de Rome est progressivement introduit.

Des temples seront construits, ou bien les Romains embelliront ou achèveront les temples commencés par les Ptolémées. L'art à cet époque est grossier et sans comparaison avec l'époque de Séthi. Ainsi seront construits la ville d'Antinoupolis par le Romain Hadrien, le kiosque d'Hadrien (ou de Trajan ?) à Philae, le temple de Dendérah embelli par Auguste, plusieurs mammisi, etc.

Pharaon est le fils des dieux, et sans ce roi d'Égypte, il n'y a que désordre. L'empereur va se représenter, comme les Ptolémées, à la mode égyptienne, il doit se soumettre spirituellement au peuple, bien qu'il se moque bien de respecter la tradition, hormis quelques exceptions.

Le IIIe siècle est marqué par une série d'usurpations et de guerres, en Égypte comme dans l'ensemble de l'Empire romain. En 272, la reine de Palmyre, Zénobie conquiert temporairement l'Égypte. Deux généraux basés en Égypte, Probus et Domitius Domitianus, mènent des révoltes et deviennent empereurs. L'empereur Dioclétien reprent en main l'Égypte et réorganise la province à la fin du IIIe siècle.

Après 391, date de fermeture des temples païens, de grands bouleversement religieux apparaissent : le christianisme prend son essor, mais ne séduira vraiment le pays qu'à partir du Ve siècle voire du VIe siècle.

L'Empire romain d'occident n'est plus en 476, date où Romulus Augustule abdique. Il ne reste alors que celui d'Orient, dont le centre est Byzance, ou Constantinople, civilisation mêlant tradition grecque et romaine, bien qu'une tendance orientale se forme définitivement à partir du VIIe siècle.

L'Égypte est alors dirigée par un préfet envoyé par Byzance, qui gouverne depuis Alexandrie.

Après la fin du culte d'Isis sur Philae, la civilisation égyptienne meurt, laissant tomber son histoire dans l'oubli jusqu'à l'arrivée de Napoléon Bonaparte au XIXe siècle.

Les historiens admettent que la conversion du temple d'Isis à Philaé (vers 550) marque la fin de la civilisation égyptienne et le début de l'histoire copte.

Une description du temple Isis

temple_isis22

Lieu : Philae
Egypte

Epoque Grecque (de 332 à 30 avant J.C.)
Dynastie Ptolémaïque (de 322 à 30 avant J.C.)

Commanditaires : Kheperka Rê (Nectanébo Ier), Ptolémée VII (Néos Philopator)

Le temple de Philae, commencé par Nectanébo Ier et construit par les Ptolémées, sera, pendant des siècles, le domaine d'Isis, femme, épouse, mère universelle et magicienne qui régnait sur la vie, la mort et la résurrection.

En tant que déesse-mère, elle était associée à l'Inondation, dispensant ses bienfaits sur l'Égypte. Son culte sera actif jusqu'au VIème siècle après Jésus-Christ.

Selon la légende, Isis engendra Horus, fils d'Osiris, sur la colline émergée, dont le domaine se situe en face, sur l'île de Bigeh. Isis, après avoir rassemblé les morceaux du corps de son époux tué par Seth, fabriquera la première momie qu'elle cachera à Bigeh. Le grand temple de la déesse, théâtre d'importantes fêtes cultuelles, sera l'un des sanctuaires les plus importants d'Égypte et de Nubie. Le mythe d'Osiris restera vivace jusqu'à la christianisation totale de la Nubie par Théodose, en 391 après Jésus-Christ. L'empereur fera fermer tous les temples égyptiens. Le sanctuaire d'Isis rassemblera les anciens fidèles de l'ancienne religion, jusqu'à la sa fermeture par Justinien en 550 après Jésus-Christ

ce document peut être modifier et améliorer

les sources sont Wikipédia et insecula

claire

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